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الأربعاء، 20 نوفمبر 2013

CHAPITRE 3 : LA CLASSIFICATION DES ENTREPRISES.

                  I.      INTRODUCTION

De l’artisan menuisier travaillant seul ou en famille à la Royal Air Maroc (RAM) qui compte environ 53000 salariés, on observe une grande diversité d’entreprise .Pour effectuer un classement des entreprises, on utilise des critères permettant de faire des regroupement .Il est par ailleurs intéressant d’étudier les évolutions dans le temps du résultat de ces classements…


                        

                           II.      LES CRITERES DE CLASSIFICATION DES ENTREPRISES :


En raison de la diversité des entreprises /doc 1//doc2/, de multiples classifications sont opérées.

1-    Critères juridiques :

         En fonction de la (ou des) personne(s) qui détient le capital, et les objectifs retenus par l’entreprise, on distingue deux types d’entreprises :

LES ENTREPRISES PUBLIQUES
Leur capital est détenu totalement ou en partie par l’Etat ou les collectivités publiques (ONCF, SOMACA, ONE…)

LES ENTREPRISES PRIVEES
Les entreprises individuelles
Société
Un seul propriétaire assume tous les risques  financiers (nombreux artisans  commerçant et professions libérales
Plusieurs associés assument tous les  risques (société de personnes) ou une partie seulement (société de capitaux : SARL
                                                               



A partir de 1990, il a été décidé, en vertu de la loi 39-89, d’autoriser le transfert d’une partie des entreprises publiques au secteur privé. Le mouvement de privatisation à concerne au départ plus d’une certaines d’entreprises publiques.

2-Critères dimensionnels :

          Les éléments ci-dessous pris séparément ou ensemble permettent de distinguer les petite, moyennes et grandes entreprises :

Le chiffre d’affaires
La valeur ajoutée
L’effectif

Les capitaux propres
Le résultat de l’entreprise

Ce critère permet par comparaison avec ses concurrents, de mesurer la part de marché de l’entreprise.


Elle permet de mesurer la richesse créée.

Il dépend des contraintes de la fonction productive.

Ils mesurent les fonds apportés par les propriétaires

Il traduit la performance de l’entreprise .Mais il dépend de l’application de règles fiscales et comptables.



                                                  

3 –Critères basés sur l’activité économique :

    Selon la nature de leur activité, les entreprises sont aussi classées par branche ou par secteur  .Une même entreprise peut se trouve classées dans plusieurs branche. Elle est par contre toujours classée dans un même secteur, celui qui correspond à son activité principale /doc3/. Ainsi l’entreprise ONCF quia a de nombreuse activités (transport ferroviaire, hôtellerie, fabrication industrielle,…) est classée dans plusieurs branches et dans un secteur qui correspond à son activité principale, les transports et communications.


                       III.      LA CLASSIFICATION DES ENTREPRISES :


        1/La classification juridique :

     ENTREPRISES
 

Entreprises du secteur public
 

Entreprises privées
 
 



Autres types d’entreprises
 

Les entreprises semi-publiques
 

Les entreprises publiques
 
 





                                                    -Société coopératives    -Stés d’économie mixte   -L’ Es nationales
                                        -Société mutualistes       -Les concessions             -L’établissement
                                                                                                                          pub,ind et comm.

Stés de personnes
 

SARL
 

Stés de capitaux
 
 




-Sté en nom collectif                                               -Sté en commandite par action
-Sté en commandite simple                                     -Sté anonyme

a- les entreprises privées :

Les entreprises individuelles représentent plus de 60% de l’ensemble des entreprises. Bien que la responsabilité du propriétaire soit totale, les entreprises individuelles présentent l’avantage d’être des structure simples à créer.Cette forme juridique est le plus souvent l’avantage retenue par des artisans, commerçant, exploitant agricoles et les petites entreprises
industrielles ou de services.
Les sociétés permettent de regrouper les apports de plusieurs associés. C’est particulièrement vrai de la société anonyme qui doit comprendre au moins 7 actionnaires et qui est la forme juridique des grandes entreprises.
La SARL est une structure simple qui permet de limiter la responsabilité financière des associer au montant de leurs apports.





         

b-les entreprises du secteur public :

L’apparition de ce secteur au Maroc est liée à des raisons politiques, économiques et sociales. Un certain nombre d’entreprises appartenant à ce secteur ont été privatisées depuis 1990, d’autre le sera au cours d’années à venir. L’Etat ne conservera que les entreprises publiques jugées d’intérêt stratégique pour le pays(ex. :RAM).
-Les entreprises semi-publiques : ce sont des entreprises contrôlées par les pouvoirs publics (choix des investissements, niveau des prix, politique de l’emploi..) mais où des personnes privées participent au financement ou à la gestion.
-Les entreprises publiques : L’Etat détient l’intégralité du capital, et le pouvoir absolu de décision et décision.



2/La classification économique :

a- Selon l’effectif

L’application des critères de mesure de la taille conduit à distinguer les très petites entreprises, les petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes entreprises .Le plus souvent, c’est le critère des effectifs qui est retenu pour réaliser cette partition .On distingue ainsi :

Les très petites entreprises (TPE) 0à9 salariés
 

La petite et moyenne entreprise
10à99 salariés
 

La grande entreprise 100 salariés et plus.
 
 





b- Selon le  chiffre d’affaires et la VA dégagée :

Le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée dégagée sont également des critères valables de classification .Le code des « investissement industriels » de 1983 considère comme PME toute entreprises dont le CA ne dépasse pas 7,5 millions de dirhams.

c- Selon la branche et le secteur :

La nomenclature marocaine des activités économiques qui permet de définir aussi bien les branches que les secteurs comporte 9 secteurs codés de 01à09 et 47 branches codées de 01à47 et fait apparaître également les branches rattachées à chaque secteur d’activité.



           IV.      L’EVOLUTION ET LA STRUCTURE ACTUELLE DU TISSU INDUSTRIEL ET COMMERCIAL :

1/  La montée des groupes :

          L’analyse juridique classique masque souvent les liens financiers existant entre entreprises. On constate cependant que de plus en plus d’entreprises appartiennent à un groupe .L’indépendance en 1956 et surtout la loi   sur la marocanisation promulguée en 1973 on poussée à la généralisation des groupes et à la naissance des groupes marocaine public et privés en tant que forme dominante dans l’économie   marocaine.
La structure du groupe se matérialise souvent sous forme d’organigramme, dont un exemple est fourni par le cas de la SNI (Société Nationale d’Investissement, privatisée en 1994).




2/La concentration d’entreprises :

   Pour des raison économiques et financières, les entreprises cherchent à se regrouper poids des grandes entreprises est donc très important dans l’activité économique. Cependant, on constate ce dernières années une très grande vitalité des petites et moyennes entreprises, générée notamment par les divers encouragement accordés jeunes promoteurs.

3/ Le secteur informel :

    Le secteur informel est une réalité sociale et économique dont il faut mesurer la signification sur le plan de l’entreprise  marocaine.
    Le secteur informel, selon une enquête réalisée par la direction des statiques regroupes les entreprises non structurées, localisées dans le seul milieu urbain. On estime leur nombre à 250000 unités, réalisant une production de 31 milliards de dirhams et une valeur ajoutée de 21 milliards de dirhams, ce qui ressente environ 12% du produit intérieur brut (PIB).



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